Semaine du 06 au 12 juillet : 1.000 îles-Chutes du Niagara-Toronto-Parc Mauricie

Publié le par gabyali

Lundi 06 juillet :

Ce soir, nous allons récupérer notre voiture de location à l'aéroport d'Ottawa et, par conséquent, nous devons partir tôt ce matin avec la cousine de ma femme qui nous dépose comme chaque jour à Blair. Les enfants, eux, sont restés sur Morewood avec son fils âgé de 16 ans.
Arrivés à Ottawa nous nous mettons à la recherche des vélos en libre service. Ceux-ci se trouvent près du monument commémoratif de guerre du Canada. Après avoir lu les conditions d'utilisation, j'introduis ma carte de crédit international et attends les instructions sur l'écran. Mais, rien ne se passe. Aussi, et comme je veux absolument faire du vélo, j'appelle le service clientèle de "Bixi"
http://montreal.bixi.com/accueil/bixi-accueil  qui me répond que la borne n'accepte que les cartes canadiennes et pas les cartes internationales (???). Pas très au point tout çà. C'est bien beau de vouloir piquer le concept aux français mais encore faut-il assurer derrière. Après avoir errés dans les rues d'Ottawa et avoir acheté l'atlas routier de luxe du Québec (28$ TTC), nous repassons devant les vélos en libre service et rencontrons de jeunes gens en train de faire une enquête de satisfaction. C'est alors que nous leur expliquons notre mésaventure et leur demandons de nous expliquer comment fonctionne le système. En fait, il faut juste introduire la carte de crédit et la retirer et c'est alors que les instructions apparaissent sur l'écran de la borne. Nous pensons avoir gagné la partie et enfin faire du vélo mais on nous explique que, si l'on veut deux vélos, il faut deux cartes de crédit différentes. Comme nous n'en avons qu'une nous annulons l'opération et ne ferons pas de vélo aujourd'hui. Entre temps, un ticket avec un numéro est sorti pour que je puisse débloquer le vélo et j'ai également un ticket avec un numéro d'autorisation. Par mesure de précaution je rappelle le service clientèle pour leur expliquer ce qui s'est passé et surtout qu'il ne débite pas ma carte de crédit. En fait, le système fonctionne à priori très bien sur Montréal mais n'ait encore qu'un projet-pilote sur la ville d'Ottawa d'où un fonctionnement pas encore vraiment au point.
Nous arrivons à l'aéroport d'Ottawa vers 18h et optons pour une Dodge qui est un peu plus grande qu'une compacte (en fait, c'est surtout la grandeur du coffre qui nous a motivé dans notre choix) mais qui consomme beaucoup plus (10 litres au 100km). Contrairement à la France où, lorsque vous louer une voiture de location, on vous demande un dépôt de garantie qui consiste à vous débiter la carte de crédit du montant qui correspond en général à la franchise (franchise qu'il est possible de racheter au Canada), au Canada on ne vous débite pas la carte de crédit mais on garde une réserve qui servira pour le paiement lorsque vous retournerez la voiture. De plus, peu importe que vous soyez responsable ou non d'un accident, vous devrez payer en toute circonstance et ensuite vous vous arrangez avec votre assurance. D'où bien noter les moindres détails (comme les rayures) lorsque vous faites l'état des lieux de votre véhicule et bien vérifier que le plein est fait ainsi que les niveaux (pour ma part, il manquait du liquide pour les vitres ainsi que de l'essence). Enfin, comme vous aurez une voiture automatique, inutile de vous servir de votre pied gauche et sachez que la grosse pédale du milieu fait office de frein mais aussi qu'elle sert pour passer les vitesses. Si vous voyez que les vitesses ne passent pas et que ça force c'est, soit que vous avez oublié d'appuyer sur cette pédale, soit que nous n'êtes pas sur la position "N" (neutral ou point mort).


Mardi 07 juillet : Morewood-Alexandria Bay-Ajax : 415 km et 6h de route


Aujourd'hui, nous prenons la route pour les 1.000 îles
http://www.visit1000islands.com/visitorinfo/ par l'autoroute 401 West et sous une pluie battante (décidément !). Après deux heures de route nous prenons la sortie 661puis traversons un pont en métal pour nous rendre d'abord au bureau d'information pour prendre de la documentation (n'oubliez pas de prendre également la carte routière de l'Ontarion distribuée gratuitement) et ensuite au Skydeck
http://www.1000islandsskydeck.com/home.php d'où nous avons une superbe vue sur la région des 1.000 îles.

Contrairement à ce que je pensais, nous sommes toujours au Canada et pour aller aux  USA (Etat de New York) il faut continuer la route et traverser le tibridge
http://www.tibridge.com/wp/ C'est ce que nous décidons de faire. Nous perdons 1h30 dans les tracasseries administratives (empreintes digitales, photographie de l'iris de l'oeil + 40$ à débourser) et filons à Alexandria Bay (charmant petit port) http://www.alexandria-bay.ny.us/ pour faire une croisière d'une heure à la découverte de ce petit paradis pour millionnaires fortunés. http://usboattours.com/1000islands/ Les explications se font uniquement en anglais (perso, je n'ai strictement rien compris) et le seul truc que j'ai retenu c'est que ce joyau est coupé en deux parties (une partie côté canadien et une partie côté américain) et que si tu veux ta petite île au calme il te faudra débourser un gros paquet de dollars. Pour quelques $ supplémentaires vous avez la possibilité de descendre sur l'île où se trouve le château Bolt.
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Nous repartons rejoindre le Canada et devons retraverser la frontière. Nous perdons à nouveau 1h30 mais cette fois-ci c'est notre voiture qui pose problème. Il semblerait que notre voiture soit une voiture volée (d'après photographie de la plaque d'immatriculation). Nous sommes légèrement sous le choc car nous n'avons la voiture que depuis la veille et on passe déjà pour des voleurs. Au bout d'une heure d'attente interminable et une prise de becs avec le flic, on nous explique que, comme la personne avant nous n'avait pas rendu la voiture à temps chez Avis, celle-ci avait été déclarée volée par Avis. Mais il semblerait qu'Avis ait oublié de lever sa plainte et c'est pourquoi on joue le mauvais rôle. Donc, si vous voulez juste faire une croisière, inutile de traverser la frontière et perdre votre temps inutilement, filez directement à Gananoque. Ces contre-temps ne nous ont pas permis de passer par Kingston
http://tourism.kingstoncanada.com/en/index.asp et de visiter le fort Henry http://www.forthenry.com/francais/aboutfrt.htm ainsi que les sandbanks http://www.ontarioparks.com/english/sand.html comme prévu initialement. Nous devons rejoindre Toronto et il nous reste encore au moins trois heures de route. En fait, nous sommes accueillis à Ajax (50km à l'est de Toronto) par une famille rencontrée lors du drame aérien du 30 juin.

Mercredi 08 juillet : Ajax-Niagara Falls-Niagara-on-the-lake-Toronto : 330 km et 5h de route

Nous partons vers 9h et rejoignons la 401 West qui traverse la ville de Toronto puis la 427 South et enfin la QEW. Heureusement que nous avons le GPS car se repérer dans cette mégalopole est difficile, sans compter les embouteillages que nous ne pouvons éviter. La 407 semble être l'autoroute la plus rapide mais elle est payante et, par conséquent, nous nous fions à notre GPS. Après 3 heures de route nous arrivons à Niagara Falls http://www.niagarafallstourism.com  http://www.bonjourniagara.com/attractions/index.htm 
http://www.niagaraparks.com/nfgg/discountpass.php et essayons de trouver un parking gratuit (plus vous êtes proches des principales attractions plus le prix du parking est élevé : entre 20 et 30$). Nous en trouvons un du côté de l'île Dufferin. Après un petit encas, nous longeons la rivière Niagara qui devient de plus en plus tumultueuse au fur et à mesure que l'on approche des chutes. L'eau tombe de tellement haut que, dès que l'on est à proximité des chutes, on est mouillé. Après une bonne vingtaine de minutes de marche nous apercevons les fameuses Canadian horseshoe falls, grandioses, vertigineuses et qui se fracassent d'une hauteur de 52 mètres. En contrebas, nous apercevons les bateaux et les gens avec leur imper bleu foncé s'approcher au plus près des chutes. Nous décidons nous aussi d'aller observer le monstre de plus près. Après 20 minutes de marche supplémentaire nous arrivons enfin à l'accueil du "Maid of the mist" où il n'y a quasiment pas de queue. Après la traditionnelle photo nous enfilons à notre tour notre joli imper bleu et montons à bord (les meilleures places se trouvant en haut et à l'avant du bateau). J'emballe mon appareil photo dans un sachet plastique pour éviter qu'il soit trempé et je filme tout d'abord le pont qui relie le Canada aux USA puis les petites chutes qui se trouvent côté américain et enfin la chute canadienne. On est si proche d'elle qu'on a l'impression de pouvoir la toucher, elle nous trempe des pieds à la tête et ainsi nous indique sa puissance et sa dangerosité. Moment rare et unique où l'on se dit que l'être humain n'est rien et est impuissant devant une telle force de la nature.


Nous reprenons la voiture et décidons de longer le Niagara parkway North. Nous nous arrêtons à la hauteur du Whirlpool Aero Car , maintenu par un câble et qui traverse la rivière Niagara de part en part et d'où l'on peut observer le Niagara Glen http://www.niagaraparks.com/nature/niagaraglen.php A noter qu'il est également possible de faire du jet boat sur la Niagara River Whirlpool http://www.whirlpooljet.com/
Dans cet endroit où tout est payant, nous visitons le jardin botanique 
http://www.niagaraparks.com/garden/botanical.php qui en plus d'être gratuit est très beau. Il y a également un conservatoire aux papillons qui, lui est payant, et nous ne le visitons pas. Nous faisons une halte à l'horloge florale puis à Niagara-on-the-lake. Nous cherchons un stationnement gratuit mais comme on est pas certain que l'endroit où on a laissé notre voiture le soit vraiment et que l'on voit une flic en train de faire le tour des voitures et de verbaliser, nous faisons la visite au pas de course. D'ailleurs, à part les magasins qui jonchent l'avenue principale, j'ai du mal à comprendre l'intérêt que suscite cette petite bourgade. http://www.niagaraonthelake.com/
Ce soir nous dormons à North York dans la banlieue nord-ouest de Toronto chez une amie rencontrée lors du drame aérien du 30 juin. Malgré ses 5 enfants qu'elle élève seul, elle nous reçoit chaleureusement dans son appartement située au dernier étage et nous autorise à garer notre voiture dans son garage privé situé au sous-sol.


Jeudi 09 juillet : Visite de Toronto et nuit à Ajax

Aujourd'hui, nous sommes accompagnés (moi et ma femme, nos enfants sont restés avec les enfants de la dame) de la fille aînée de la famille qui nous héberge. Elle va nous servir de guide pour la visite de Toronto. Après avoir pris nos "token" (jetons) nous prenons le bus jusqu'à la station de métro "Laurence West" puis nous descendons à la station "Union". En sortant nous apercevons the Fairmont Royal York, gigantesque et luxueux hôtel de luxe. A quelques mètres de là nous faisons la connaissance de la société Shop-Dine Tour
http://www.sightseeingtoronto.com/ qui propose un tour de ville en bus (hop-on/hop-off) et également la vente de billets pour la visite de la CNtower. http://www.torontokiosk.ca/toronto-tour/CN-Tower.php#rates Après quelques hésitations, on prend trois billets adultes pour la visite en bus de Toronto (33$*3) et un seul billet (21.49$) pour la CNTower soit un total de 120$ TTC. En fait, la fille nous a fait un tarif spécial avec des prix "senior". Après 10 minutes de marche je me trouve au pied de la CNTower et prends l'ascenseur qui nous conduit en moins d'une minute au premier palier où se trouvent le belvédère et le glass floor (sol en verre). Le point de vue à 360° sur Toronto et ses environs est époustouflant et le glass floor vous permet de voir tout en bas comme si vous êtiez suspendu dans le vide. D'ailleurs, certaines personnes ne s'aventurent pas et ne montent pas sur ce sol en verre de peur que celui-ci se brise. Une expérience très impressionnante et vertigineuse. Il est possible ensuite de monter jusqu'au skypod mais mon billet ne me le permet pas. Je commence à comprendre un peu mieux pourquoi j'ai soi-disant eu un tarif spécial. Donc, mieux vaut prendre son billet directement à la CNTower et non pas chez Shop-Dine Tour qui ne doit proposer que des billets "Look-out + glass floor".

Je rejoins les filles au métro "Union" puis nous prenons le bus pour entamer notre tour de ville. Les explications sont une nouvelle fois en anglais et une nouvelle fois je ne comprends strictement que dalle. Comme j'ai déjà pris ce type de bus je sais que normalement des casques sont fournis avec une possibilité de  traduction en plusieurs langues. Mais pas ici où tout le monde est censé parler l'anglais et on ne voit certainement pas pourquoi on devrait investir dans du matériel alors que l'anglais est la langue internationale. Ca se discute !
Comme nous avons faim et que les filles veulent voir du clinquant nous descendons a Dundas square où se trouve tous les magasins branchés. Par manque de temps nous ne ferons pas d'autres arrêts et resterons dans le bus jusqu'au retour au métro "Union". Je pense que pour bien apprécier Toronto il faut rester 2-3 jours et prendre un citypass
http://www.citypass.com qui propose pour seulement 64$ les visites de la CNTower, Casa Loma, Ontario Science Centre, Royal Ontario Museum, Toronto Zoo et Hockey hall of fame.
Quant aux excursions en bus, le meilleur rapport qualité/prix est sans conteste The Bus and Boat Company
http://www.busandboat.ca qui, pour le même tarif que Shop-Dine Tour, propose une excursion en bateau du côté de Toronto islands. Voir également http://www.torontohippotours.com
Nous rentrons sur North York et, comme nous ne voulons pas abuser de notre hôte, nous repartons dormir du côté d'Ajax.

Vendredi 10 juillet : Ajax-Morewood-Gatineau : 440 km pour 5h de route

Ce matin nous avons la mauvaise surprise de voir "un ticket" de 25$ (une amende en langage local) sur le pare-brise de notre voiture.  Il semblerait qu'un voisin (la veille au soir je l'ai vu rôder autour du véhicule) ait prévenu la police et que celle-ci nous ait verbalisée pour mauvais stationnement. En fait, et à la lecture du procès verbal, nous comprenons que l'on pouvait bien stationner là où on était mais que notre voiture n'était pas dans le bon sens de la circulation. Nous commençons à appréhender un peu mieux "la face cachée et sombre" du Canada : délation et lois saugrenues. Fidèles à notre réputation de français contestataires, nous nous rendons avec la femme qui nous héberge au commissariat pour tenter de faire sauter ce p.v. Après avoir expliqué que nous sommes des touristes et que nous ne savions pas qu'il fallait se garer dans un sens précis, la police ne fait aucune difficulté à nous exonérer de cette lourde et injuste amende.
Puis nous nous rendons à la mosquée dans une localité proche d'Ajax pour écouter le sermon du vendredi puis nous prenons la route en direction de Morewood pour récupérer le reste de nos bagages et dire au revoir à la cousine de ma femme qui part demain pour le Kenya avec ses deux fils.
Nous passons la nuit à Gatineau chez des amis rencontrés lors du drame aérien du 30 juin dernier.

Samedi 11 juillet : Gatineau-Saint Boniface : 350 km pour 4h de route

Nous partons vers 12h et sous la pluie de Gatineau en direction de Montréal puis à Repentigny nous quittons l'autoroute pour rejoindre la route du Roy http://www.lecheminduroy.com/fr/ qui longe le fleuve Saint Laurent. Malheureusement, comme la pluie tombe très fort nous ne pouvons pas nous arrêter pour observer les panoramas qui longent le fleuve. Nous rejoignons donc directement notre camping situé à St Boniface à quelques minutes seulement de la cité de l'énergie à Shawinigan. Nous avons choisi la formule "prêt à camper" (voir site internet + prix dans la rubrique "budget") qui consiste en la location d'une toile de tente, de matelas pneumatiques, de bois pour se chauffer et de matériel pour cuisiner mais pas de literie. En attendant que celle-ci soit montée par le proprio nous nous refugions dans une cabane en bois qui trône en plein milieu du camping et qui fait office de cuisine, salle de jeux, douches, salle à manger. Nous faisons connaissance avec une famille canadienne originaire de la région et qui vit dans un camping-car à l'année dans le camping. La communication est particulièrement difficile car l'accent de cette région (la Mauricie) est très accentué. La dame est professeur de country et respire la joie de vivre. Je lui demande de nous faire une petite démonstration de country. Après quelques hésitations de sa part elle accepte de se prêter au jeu avec gentillesse. Elle apporte du matériel (bottes de cow-boy et musique pour l'accompagner) et commence à danser avec beaucoup d'entrain. Moi qui ne connaissais pas cette danse je la trouve plutôt entraînante et agréable à regarder. Sa famille nous invite ensuite à venir les rejoindre autour d'un feu de bois. Ils sont tous couverts du bas jusqu'en haut du corps car les nuisibles (moustiques, mouches...) sont particulièrement voraces à cette heure  de la nuit. Aussi, la bombe insecticide s'impose car, bien sûr, nous ne sommes pas, comme eux,  couverts de la tête au pied. Le monsieur me fait visiter son camping-car qui est d'une taille assez impressionnante (comparé avec ceux que j'ai pu voir en France) et où l'on trouve tout le confort d'une maison individuelle pour un prix très raisonnable (environ le même prix qu'en France mais avec deux fois plus de volume). Nous prenons congé puis allons à notre habitation beaucoup plus modeste, plus humide et beaucoup moins confortable. Nous demandons au proprio de nous fournir quelques draps et couvertures (nous n'avons qu'un seul duvet pour notre plus jeune fils) mais, contre toute attente, celui-ci nous dit qu'il ne peut rien pour nous car, pour une histoire d'hygiène, il ne prête aucune literie. Heureusement, ma femme prévoit toujours d'emmener quelques challes un peu épais et le proprio nous a mis une chaufferette à disposition. Malgré tout, nous mourrons de froid et pour corser le tout les matelas se dégonflent au fur et à mesure que la nuit avance. Nous ne fermerons pas l'oeil de la nuit. Seul notre jeune fils qui avait un duvet et un bon matelas a réussi à dormir. Je regrette d'avoir payé les deux nuits dès mon arrivée au camping car même si le prix est dérisoire il reste toutefois trop cher pour une nuit sans sommeil.

Dimanche 12 juillet :

Aujourd'hui, nous partons visiter la cité de l'énergie située à Shawinigan Sud http://www.citedelenergie.com/portail/index.aspx
Nous choisissons de ne faire que la demi-visite et commençons par la montée dans la tour d'observation qui offre une belle vue sur les environs. Puis nous visionnons un film en 3D qui tourne autour d'un chaman  qui raconte l'histoire du feu qui a toujours constitué une énergie indispensable pour l'humanité. Des effets spéciaux (eau qui tombe en goutelettes sur nos têtes) viennent agrémenter ce  très instructif documentaire. Notre demi-visite est censée se terminer ici mais une dame nous indique la direction du ponton où un bateau nous attend pour traverser et aller de l'autre côté du site. Nous hésitons un instant mais décidons de prendre le bateau. Nous arrivons de l'autre côté et un bus nous y attend. Il nous conduit sur le site de l'ancienne centrale hydroélectrique de la Northern Aluminium Company où une visite guidée y est organisée. Comme aucun billet d'entrée nous est demandé nous profitons de cette aubaine pour découvrir cette centrale. Après la découverte de la conduite forcée qui servaient à acheminer l'eau jusqu'à la centrale nous découvrons au rez-de-chaussée une grande variété d'objets industriels. Ces machines illustrent les quatre grandes technologies qui ont marqué l'histoire industrielle de Shawinigan, soit l'hydroélectricité, l'aluminium, les pâtes et papiers et l'électrochimie. Pour finir, nous assistons aux différentes étapes de la fabrication du papier.


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Nous partons ensuite à la découverte de la chute Shawinigan qui se trouve seulement à quelques minutes en voiture de la cité de l'énergie. Pour se rendre en bas de la chute il faut escalader quelques rochers et faire attention de ne pas glisser sur l'eau qui ruisselle. Comme j'ai envie de me baigner mais que je ne vois personne dans l'eau je demande aux autochtones si la baignade est possible. Ils me disent que oui mais que si un signal retentit c'est pour prévenir qu'il va y avoir un lâcher d'eau et qu'alors il faut éviter de se baigner. L'eau est de couleur marron (sans doute des traces de fer) et est peu engageante mais il m'en faut plus pour me décourager. Je me baigne avec mon fils aîné dans cette eau saûmatre mais vivifiante.

Puis nous partons à la recherche d'un centre commercial pour acheter des duvets. Comme nous avons du mal à en trouver un nous nous arrêtons du côté du parc de l'île Melville http://www.ilemelville.com/Default.aspx?idPage=1 où l'on trouve un parcours d'herbétisme, un camping, une auberge. Si je devais revenir sur la région c'est sans doute ici que je m'arrêterai pour loger et me divertir. Lorsque l'on trouve enfin un Wall Mart et un Canadian Tire, il est 17h et tous deux viennent juste de fermer leurs portes.
De retour au camping, une bonne surprise nous attend puisque le proprio nous a trouvé un deuxième matelas pneumatique (en plus du premier) et qu'une charmante dame qui habite au camping à l'année nous prête des couvertures à profusion. Grâce à ce geste, elle nous montre encore une fois la gentillesse naturelle des canadiens qui font tout leur possible pour vous être sympathiques et rendre votre séjour agréable.
Du coup, cette deuxième nuit sous la tente se passera beaucoup mieux que la première (moins froid et moins mal au dos).

Publié dans Canada

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